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Rescapés d’un crash : redonner du sens à sa vie

Photo du crash du 19 fevrier 1958 - Michel Liaut

Aujourd’hui c’est un récit bien particulier que je partage sur ce blog. Il ne s’agit pas d’habitants directs de Raiatea, mais d’une famille dont l’histoire a été irrémédiablement liée à notre île. Vous savez que j’aime fouiller le passé de Raiatea et de ses habitants, pour continuer à raconter ce que chacun a vécu, témoigner du passé et des leçons qu’il nous a donné. Au cours de ces recherches, j’ai acheté le livre de Michel LIAUT, “Souvenirs de Uturoa”, et mon attention a été attirée par cette photo de la queue d’un avion …

Je ne connaissais pas l’histoire de ce crash, et en faisant quelques recherches, j’ai été émue en pensant à ce que ces familles ont dû ressentir… J’ai lu un commentaire de Raiteva VANFAU sur Facebook (petite-fille et fille de survivants), qui expliquait que ce genre d’événement nous rappelle que la vie est précieuse et qu’il faut la savourer. Je l’ai alors contactée pour savoir si elle et sa famille accepteraient de nous expliquer quel tournant ce drame a été pour eux.

J’avais conscience de leur demander un travail de souvenirs difficile et je les remercie grandement d’avoir accepté d’en partager quelques-uns avec nous. Raiteva s’est replongée dans  l’histoire que sa grand-mère lui racontait sur cet accident et son père a complété son récit.

L’idée était que cela puisse témoigner pour chacun d’entre nous : même le plus douloureux des événements peut déboucher sur quelque chose de constructif selon ce qu’on décide d’en faire. Cette famille est un exemple de ce qu’on appelle la “résilience” : ce n’est pas un mot qu’on utilise tous les jours, mais ils en sont la preuve vivante. La résilience,  c’est un “phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de cet événement mais sans vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon acceptable.” Autrement dit, on ne nie pas ce qui s’est passé, on le supporte comme on peut, mais surtout on décide de rebondir pour que le reste de sa vie ne serve pas à rien …

Je vous laisse découvrir le courage de cette famille qui a cherché à se reconstruire après le crash du Catalina, le mercredi 19 février 1958 …

Le jour où tout bascule ...

Nous sommes en Février 1958, sur Tahiti. Madeleine MOU KAM TSE (épouse VANFAU), qu’on appellera “Mamie”, reçoit un appel de sa famille à Raiatea : « Mama TEHA est très malade, il faut vite te rendre à son chevet ! » 

Mama TEHA, c’est sa mère, Tehapai PUURA (épouse MOU KAM TSE). Il faut vite trouver une solution pour regagner Raiatea. A cette époque, “Mamie” et son mari, Jean VANFAU dit “AH FOU”, ont 2 enfants : l’aîné est Abel (mais on l’appelle plus souvent Célestin), et le fils cadet est Milton (dit Coco). L’idée est de partir en famille mais malheureusement Jean ne peut pas prendre de congés … Il se résigne donc à acheter 3 billets d’avion pour sa femme et ses fils, au départ de Faaa…

Prendre l’avion nous paraît une évidence, surtout quand il faut se rendre au chevet d’un membre de notre famille malade. Mais il faut se replacer dans le contexte de l’époque et se replonger un peu dans l’histoire pour comprendre ce que c’était que prendre l’avion dans les années 1950 …

Mama Teha
Mama TEHA
Hydravion Catalina RAI 2 Illustration représentant l'hydravion Catalina de la Régie au mouillage de Bora Bora au milieu des années 1950 © Jean-Louis Saquet

Nos îles s’ouvrent à l’aviation dès 1925 grâce aux hydravions puisqu’il n’y a pas de pistes terrestres à l’époque. On se contentera longtemps des “pistes naturelles” que sont les lagons ou certaines baies profondes aux eaux moins agitées … 

C’est seulement dans les années 1950 qu’on commencera à les utiliser pour un usage commercial. Avant ça, on reliait les îles avec nos fameuses “goélettes”. 

Jusqu’à ce que la TAI (Transports Aériens Intercontinentaux) s’intéresse à notre région du monde. A partir de Paris, cette compagnie française dessert la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française où ses avions se posent sur la piste de Bora Bora. 

Mais, elle décide alors de conquérir les liaisons inter-îles. Sa filiale locale prend le nom de Régie Aérienne Interinsulaire (qui deviendra Réseau Aérien Interinsulaire et connaîtra par la suite plusieurs évolutions jusqu’à devenir l’actuelle Air Tahiti). Elle acquiert en 1954 un premier hydravion de type Catalina puis un second en 1957.

Donc une avancée pour les transports et pour les Polynésiens qui pourront plus facilement se déplacer et transporter plus rapidement du fret et des courriers entre Tahiti et les îles … mais un confort et une sécurité bien différents de ce qu’on connaît aujourd’hui ! 

D’ailleurs il faut le rejoindre, cet hydravion, pour monter à bord ! Voilà ce que ça donnait (même si sur cette photo on est plus tard avec un hydravion « Bermuda » …) Mais on est quand même bien contents que ce soit mis en place à cette époque !

Les derniers passagers regagnent le Bermuda.

Alors voilà le genre de vol que la famille s’apprête à réaliser pour se rendre au chevet de Mama TEHA. Laissons Raiteva VANFAU (la fille de Milton) poursuivre le récit que sa grand-mère lui a raconté : 

Ce jour-là, le 19 février 1958, Mamie avait un mauvais pressentiment ; elle s’en souvenait très bien parce que Célestin (3 ans) ne faisait que pleurer au moment d’embarquer dans l’avion. Il criait qu’il voulait rester avec Papi qui était venu assister à leur départ. Malgré tout, Mamie avec papa dans ses bras et Célestin à ses côtés, finissent par embarquer à bord du Catalina immatriculé F-OAVV, appartenant à la compagnie RAI.” 

Le décollage et le vol se passent bien. L’agencement des sièges étant en 2 par 2, Miton (qui a moins d’un an) est assis à côté de sa mère alors que Célestin, sur la rangée opposée, se retrouve avec un autre monsieur … mais Mamie le connaît bien… Elle remarque également qu’il y a une autre femme à bord avec un enfant à peu près du même âge que Célestin. Que d’aventures pour ces jeunes enfants !

Le vol touche bientôt à sa fin : elle aperçoit une île de son hublot, satisfaite de voir qu’ils vont bientôt amerrir dans le lagon de Raiatea. Il est 8H50, elle porte un regard attentionné sur ses enfants sans savoir qu’un drame va se jouer à cet instant…

Soudain l’avion reçoit un grand choc qui fait tomber Célestin de son siège. Mamie hurle sur l’homme qui était assis à côté de lui pour qu’il le rattrape et le retienne. Mais tout va très vite : l’avion se casse, des tôles volent partout. Mamie prend papa dans ses bras, le serre fort et ferme les yeux… Ils sont maintenant dans l’eau, elle nage pour remonter à la surface. Il y a du kérosène enflammé partout, papa est brûlé et blessé au genou gauche. Mamie s’affaiblit vite car elle a la jambe droite grande ouverte, elle perd beaucoup de sang… Elle repère malgré tout une aile de l’avion où un monsieur s’est agrippé : elle le supplie de tenir papa puis s’évanouit.

F-OAVV-1

Effectivement ce drame va se jouer très rapidement puisque l’appareil, après avoir heurté violemment l’eau, a coulé dans 36 m d’eau en environ 10 ou 15 minutes…

Mais que s’est-il passé ? Pour comprendre un peu l’accident, il faut parler des conditions météorologiques : un ciel uniformément gris, pas de vent et donc pas la moindre ride sur le lagon qui reste gris et lisse. On pourrait penser que tout est favorable mais au contraire, ce sont des conditions propices au “mirage”, qui rendent difficile l’appréciation de l’altitude exacte au-dessus du plan d’eau au cours de la manoeuvre la plus délicate du vol, l’amerrissage. 

Mr Lebihan, expert au bureau Véritas, et chargé de mener l’enquête sur les causes de la catastrophe, apporte plus de précisions dans son rapport. Le mirage est “une luminosité qui ne permet généralement pas, même au pilote confirmé de bien évaluer la hauteur à laquelle il se trouve au-dessus de l’eau.” 

L’objectif du pilote, dans ce genre de situation, est de régler sa descente à une faible vitesse, de telle façon que l’hydravion touche l’eau sans aucun danger, sans même savoir que l’eau est là … C’est ce que le commandant Allais a entreprit ce jour-là. Il demande à son co-pilote Seitre à quelle hauteur ils se trouvent. Au lieu de regarder dehors, Seitre a dû consulter les instruments pour répondre : “Nous sommes à 18 ou 20 mètres”.  

A ce moment, le commandant Allais se rend compte qu’il se trouve dangereusement face à une petite pointe et décide de faire un léger virage en glissade pour gagner quelques mètres afin de se retrouver dans l’axe du plan d’amerrissage. Les témoignages indiquent de façon nette qu’aucune manoeuvre n’a été amorcée pour redresser l’appareil qui était en descente. Le pilote n’a donc tout simplement pas vu l’eau et c’est dans cette manoeuvre de glissade que l’appareil perd un peu de hauteur : l’aile droite de l’hydravion s’était inclinée, ce qui fait que son extrémité a brusquement touché l’eau du lagon. Le flotteur de bout d’aile est arraché, les mâts qui soutiennent l’aile par rapport à la coque sont cisaillés. Sur l’aile, les deux moteurs tournaient à au moins 2 500 tours. Le choc déplace le fuselage et l’hélice du moteur droit qui tourne toujours cisaille la coque à la hauteur du poste de pilotage. 

Le co-pilote Seitre devait mourir sur le coup, le sommet du crâne décapité par l’hélice. Le commandant Allais subissait le même sort, lui aussi horriblement atteint. L’avant de la coque arrachée a donc éjecté les deux malheureux. Le panneau qui se trouvait derrière le poste de pilotage fut quant à lui, arraché à cause du poids des postes radio et autres batteries qui s’en trouvaient solidaires. Et du même coup, le radio Odon Tchan, était libéré. Il se retrouva sans égratignure dans l’eau, où il eut la chance de retrouver le flotteur de bout d’aile pour s’y agripper. Cela lui permit de sauver Mme Scipion qui tenait son enfant dans ses bras, et nageait assez mal.

Plongée sur l'épave

L’expert apportera cette conclusion : 

« Si au lieu de se fier aux instruments de bord, le commandant Allais s’était contenté de regarder les cocotiers qui se trouvaient à sa droite sur les deux îles, il aurait sans doute mieux apprécié sa hauteur par rapport au plan d’eau. Et l’accident ne se serait certainement pas produit. De plus, il y a aussi le fait que pour reprendre l’axe précis sur lequel il aurait pu se poser, il a pris trop large. Il s’est aperçu alors qu’une pointe de terre le gênait. Il a voulu se rattraper dans un petit virage en forme de glissade, et il s’est irrémédiablement crashé ».

Tout ça, Mamie ne le saura que bien plus tard. Pour le moment, elle reprend conscience sur un bateau venu  récupérer les survivants. Un monsieur qui la connait très bien vient pour la réconforter. Tout de suite, elle réclame son bébé mais s’évanouit de nouveau. 

Elle se réveillera à l’hôpital, Mama TEHA à ses côtés tenant Milton dans ses bras. Moment d’incompréhension : si elle a pris l’avion avec sa famille, c’est qu’on l’avait alertée sur l’état de santé de sa mère. Or celle-ci se porte très bien et Mamie se rend compte qu’on lui a menti sur son état de santé… 

Mais elle ne s’attarde pas sur ça, d’autant que cela a permis à Mama TEHA de prendre soin de Milton pendant que Mamie était dans le coma. Elle a récupéré l’enfant pour le soigner aux raau traditionnel : elle l’a embaumé dans une écorce juteuse qui a efficacement calmé ses brûlures et a soigné ses plaies. Mais Mama TEHA n’a pas que de bonnes nouvelles : elle doit annoncer à Mamie le décès de Célestin…

Il y avait 23 passagers et 3 membres d’équipage à bord du Catalina. Ces derniers sont morts, ainsi que 12 passagers dont Célestin faisait malheureusement partie … 

Dernière photo
Dernière photo de Papi, Mamie avec Célestin

Raiteva nous fait part des sentiments de sa grand-mère à ce moment-là :

Je vous laisse imaginer comment une mère pleure son enfant qu’elle n’a pas pu sauver. Comble de l’horreur, on lui annonce qu’une tête d’enfant a été retrouvée mais qu’ils ont du mal à l’identifier parce qu’une autre femme a aussi perdu son enfant. Mamie explique aux autorités que Célestin avait une carie sur une molaire et qu’elle avait posé un coton imbibé d’un raau dans le trou de cette carie… On revient par la suite lui confirmer qu’il y avait effectivement un coton dans la bouche de cet enfant… Mamie s’en voulait énormément, elle était dévastée.

Comment se relever ?

La famille de Raiatea procède aux funérailles, très brèves, dans un cimetière familial. Mamie quant à elle, perd l’appétit et refuse même de se nourrir pendant plusieurs jours. En refusant de s’alimenter, elle perd du poids au point de lui engendrer un problème rénal : elle finit par perdre son rein droit. 

Papi voulait la rejoindre sur Raiatea mais il travaille pour son frère sur Papeete et celui-ci refuse toujours de le laisser partir. Mamie va finalement rester sur Raiatea pendant plus d’un mois auprès de sa famille. Mama Teha, qui s’est occupé de Milton pendant l’hospitalisation de Mamie, s’est beaucoup attachée à lui si bien qu’elle demande de le FAAMU*. Mamie refuse catégoriquement : “J’ai perdu un fils, je ne veux pas perdre un deuxième !” Mamie reprend son bébé et ils reviennent sur Tahiti par bateau.

tombe célestin
La petite tombe de Célestin à Raiatea ...

Mais que faire après un tel drame familial ? Comment continuer à avancer ? Raiteva a accepté de raconter l’histoire de sa famille car justement ils n’ont pas voulu que tout ça les détruise : ils se devaient de réagir.

A la suite de cet accident, Papi et Mamie perçoivent une somme en dédommagement. Ne désirant plus travailler pour son frère, Papi décide alors de se mettre à son compte. Il s’achète un camion de travail et se lance dans l’agrégat. Tous les matins, il part sur la Papenoo pour ramasser des rochers et les revendre en agrégats. Mamie, couturière au marché de Papeete, aide aussi Papi à récupérer les redevances de leurs clients sur son petit vélo (car Mamie avait trop peur de conduire une voiture). Tous les deux travaillent très dur mais leur niveau de vie s’améliore petit à petit. 

Deux enfants naissent par la suite, un garçon Roger et une fille Maiana. Ils acquièrent d’autres biens immobiliers et se lancent aussi dans l’hôtellerie sur Bora Bora.

Rassemblement familial
Rassemblement familial il y a plus de 20 ans : Papi, Mamie, les enfants et les mootua

Pour Raiteva, on peut donc dire qu’il y a bien finalement un tournant bénéfique à cet évènement dramatique, puisque c’est grâce au dédommagement perçu à la suite du décès de Célestin, combiné au dur labeur de ses grands-parents, qu’ils sont sortis de la pauvreté et ont pu offrir une excellente vie à leurs enfants. 

Papi et Mamie devant leur appartement en Nouvelle-Zélande

Papi a envoyé papa aux Etats-Unis pour faire ses études pendant 8 ans. Papa est ressorti diplômé, a travaillé chez un grand concessionnaire de Tahiti et est aujourd’hui gérant d’entreprises. Roger, lui, est devenu entrepreneur et Maiana travaille pour Papi et Mamie en gérant le Bora Bora Motel et les locations immobilières. Tous les trois ont eu des enfants qui ont comblés leurs parents de bonheur. 

Papi et Mamie se sont offerts beaucoup de voyages et de croisières pour faire le tour du monde et sont même devenus champions au Casino d’Auckland en Nouvelle-Zélande. Du coup, ils ont fini par acquérir par la suite un appartement en face de ce casino.

Je me souviens de Mamie nous sermonnant du doigt et nous disant en tahitien: “Après que je sois morte, je vous interdit de vendre les maisons et les appartements ! Ça reste dans la famille, n’oubliez jamais que c’est grâce à Célestin que nous avons eu tout ça. Si vous vendez, je reviendrai !

Dû aux complications de son seul rein, Mamie s’est éteinte le 24 Août 2018 à l’âge de 84 ans, deux jours avant son anniversaire. Ma maman et moi-même partageons la même date d’anniversaire que Mamie. Nous lui avons quand même soufflées ses bougies le soir du 26 Août 2018 et nous avons pleurés au moment de couper son gâteau… Cinq mois plus tard, Papi s’est éteint lui aussi, le 10 Janvier 2019 : il avait 91 ans. J’avais d’ailleurs rêvé de leur mort à tous les 2 peu de temps avant que cela n’arrive, et de Célestin les appelant et leur tendant la main. Papi n’avait pas de grands problèmes de santé alors pour moi, je suis persuadée qu’il est parti par amour, pour rejoindre Mamie et Célestin.

Plus de 60 ans après le crash de ce Catalina aux abords de Raiatea, Célestin est auprès de ses parents et nous sommes persuadés qu’ils sont heureux et ne souffrent plus. Ça a été plus dur pour papa d’admettre le décès de ses parents car il était très proche, surtout de Mamie. Ça fait 2 ans que nous allons tous les dimanches sur leur tombe pour nettoyer et poser de magnifiques bouquets. Ils sont très aimés de leurs enfants, leur tombe est toujours propre et fleurie. Nous sommes très reconnaissants envers Célestin de nous avoir donné une belle vie.

*  FAAMU : adoption traditionnelle polynésienne très répandue à l’époque, qui s’apparente plus à “confier” son enfant pour une vie meilleure, sans lui cacher ses origines

Décider d'être heureux ... pour Célestin

6 commentaires sur “Rescapés d’un crash : redonner du sens à sa vie”

  1. Très belle histoire vécue par une très belle famille de Raiatea et plus précisemment à fetuna, je connais la famille MOU KAM TSE de raiatea, j’en ai entendu parler de ce crash d’avion CATALINA. Nous étions des enfants du quartier de uturaerae dans la commune de uturoa, et dans un terrain vague en bord de mer se trouvait un balancier du fameux hydravion catalina, il était de couleur orange, aujourd’hui j’ignore ce qu’il est devenu, le terrain vague est devenu un quartier habitable et habité.

  2. oui histoire touchante mais c’est la vraie vie d’avant et j’en suis très très émue !!!
    Bonne chance à toute la descendance de ce magnifique et courageux couple….. paix à leurs âmes

  3. HISTOIRE TRES EMOUVANTE D UN DRAME SUR NOTRE ILE SACREE , LE CRASH DE CATALINA . MAURURU RAITEVA D AVOIR EU LE COURAGE DE PARTAGER VOTRE HISTOIRE FAMILIALE .
    JE ME DENADE OU SE TROUVE LA TOMBE DE CELESTIN , J IRAI BIEN LA VISITEE … MAURURU

  4. Une belle histoire certe très triste qui a fait un beau rebondissement par la suite. Il y a des événements dans la vie qu’on ne peut oublier mais nos regards doivent être porter vers l’avenir pour le bien de Tous.Merci pour ce partage.Faaitoito.

  5. DELEUZE DORDRON Monique

    Triste et emouvante histoire….Perdre un enfant est une terrible epreuve et felicitations a cette famille qui perdure le souvenir de ce petit garcon avec une telle philosophie de resilience de facon positive….

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